Soigner l’asthme par la respiration : la méthode 100% naturelle

Touchant un nombre conséquent de personnes dans le monde entier, l’asthme est une maladie chronique qui se caractérise par une inflammation au niveau des voies respiratoires. Ce qui conduit souvent à des difficultés de respiration. Découvrez une méthode 100% naturelle permettant de soigner efficacement l’asthme.

 

Le Dr. Buteyko a mis au point une technique révolutionnaire, 100% naturelle, en vue de venir en aide aux personnes asthmatiques. En effet, suite à l’hypothèse comme quoi, l’être humain ventile de manière excessive, ce professeur russe a orienté sa méthode vers la manière de respirer, en veillant à conserver le gaz carbonique. Une approche simple et facile à réaliser que nous vous proposons de découvrir à travers cet article.

Le CO2 : un gaz dont les effets ne sont pas aussi destructeurs qu’on ne le pense

Dans son ouvrage, le Dr. Buteyko insiste sur l’importance du gaz carbonique qui était jusqu’ici considéré comme une particule dangereuse pour l’organisme. En effet, le C02 lorsqu’il est utilisé à quantité suffisante, est en réalité une substance essentielle pour le fonctionnement de notre organisme, lui permettant de s’oxygéner normalement.

Vers 1960, le professeur Konstantin Pavlovich Buteyko, publie les résultats des études physiologiques qu’il a mené, et qui n’avaient pas encore jusque-là attiser la curiosité des scientifiques et des médecins. C’est ainsi qu’il réalise l’exploit lorsqu’il avance sa méthode de respiration, fondée sur des exercices typiques et une évaluation minutieuse.

Une méthode actuellement très prisée dans les domaines: médical et thérapeutique

Suite à cette découverte révolutionnaire, la méthode du Dr.Buteyko fut appliquée par de nombreuses personnes souffrant de crises d’asthme. Des exercices qui ont par la suite été améliorés, en vue de simplifier davantage la méthode. Parmi les témoins des effets miraculeux de cette méthode, le docteur Fiamma Ferraro, qui l’utilise sur ses patients et qui, depuis, ont vu leur capacité à respirer, s’améliorer progressivement. Une approche qui a été efficace non seulement chez les asthmatiques, mais aussi chez certains sujets atteints d’autres pathologies liées aux voies respiratoires.

En bref, les résultats des études conduites par le Dr. Buteyko avancent l’influence de notre respiration; sur l’activité des divers organes qui composent le corps humain, lui permettant ainsi de maintenir son équilibre. Outre le fait de traiter l’asthme, apprendre à bien respirer s’avère tout autant bénéfique pour rester jeune et vivre une vie épanouie.

Des expériences qui ont porté leurs fruits

Avant les années 2000, de nombreuses expériences ont donné des résultats concluants quant au rôle exercé par la respiration, sur la santé et le bien-être de l’Homme. Le Dr K.P. Buteyko s’est penché notamment sur l’implication de l’oxygène et du gaz carbonique, dans le processus normal de respiration.

Suite à l’essor des antibiotiques, les recherches ont par la suite été mises de côté. C’est ainsi qu’en Russie, le scientifique test ses convictions auprès d’un échantillon et en 1985, après le rétablissement de plusieurs milliers de personnes, sa méthode fut officiellement reconnue par les autorités publiques sanitaires Russes. Les expérimentations se sont par la suite succédé, et ont gagné successivement l’Europe et l’Australie, avant de se propager dans le reste du monde, qui appliquent aujourd’hui l’approche du Dr. Buteyko, pour combattre l’asthme.

Mais que contient donc l’air que nous respirons ?

D’une part, outre l’oxygène (20,9%) et le dioxyde de carbone (0,04%), l’air atmosphérique que nous inspirons renferme une quantité abondante d’azote (78,4%), et un peu d’eau (0,75%), ainsi que des traces infimes d’autres gaz.

D’autre part, cet air inspiré, lorsque nous l’expirons, va par la suite comprendre moins d’oxygène (15,3%), plus de gaz carbonique (4,2%) et d’eau (6,2%) avec une légère teneur en azote, comparée à l’étape de l’inspiration, soit 74,3%.

Des chiffres qui démontrent que la teneur en oxygène de l’air inspiré, comme celle de l’air expiré, demeure toujours élevée. De plus, on peut aussi constater qu’au final, ce n’est pas l’oxygène qui est le principal élément impliqué dans la respiration, mais bien l’azote. Et heureusement, car l’azote représente un véritable carburant, vital au corps humain.

Le rôle de l’azote au sein de l’organisme

Alors qu’il représente à lui seul plus de 80% de l’air que nous respirons, il a fallu attendre plusieurs années avant d’obtenir des conclusions probantes, concernant le véritable impact de l’azote sur l’organisme. En effet, bien que ce rôle semblerait minime, ces dernières années, les scientifiques ont conduit plusieurs recherches sur l’azote dans le cadre d’études pharmaceutiques, liées à la composition du Viagra par exemple. Aussi, en Russie, les études continuent à l’heure actuelle à se multiplier sur le sujet.

Par ailleurs, pour ce qui est de l’oxygène, bien que la quantité présente dans l’atmosphère semble relativement faible, cette teneur est pourtant supérieure à celle dont le corps humain a besoin. En effet, suite à l’inspiration, nous évacuons plus de deux tiers de l’oxygène inspiré, au cours de l’expiration.

 La respiration : un mécanisme que l’Homme peut parfaitement contrôler à sa guise

Le réflexe de respiration se distingue des autres mécanismes fonctionnels, présents à l’intérieur de notre corps, par le fait qu’il peut être contrôlé suivant notre propre décision. En effet, dans le cas du rythme cardiaque par exemple, il s’agit d’un processus déclenché de manière automatique par notre organisme, sans que l’on le lui ordonne. Pour ce qui est de la respiration en revanche, l’Homme est parfaitement apte à retenir son souffle, l’accélérer ou le remettre à la normale, à tout moment, en autant de fois qu’il le souhaite. Il faut toutefois veiller à ne pas en faire une mauvaise habitude.

Il faut savoir qu’un élément précis déclenche nos inspirations continuelles. De nombreuses croyances stipulent que c’est le manque d’oxygène, qui entraîne l’envie automatique d’inspirer, comme par exemple au cours d’un exercice sportif intense. Les études révèlent pourtant que ce facteur ne passerait qu’en second plan.

En effet, lorsqu’on respire normalement, l’inspiration est déclenchée par la teneur en CO2 présente à l’intérieur de notre organisme. Le cœur du système respiratoire localisé près du bulbe rachidien réagit lorsqu’il perçoit un excès de CO2, l’entraînant ainsi à pousser l’organisme à expirer de l’air. Malheureusement, dans plusieurs cas, il arrive que le seuil toléré par l’organisme vienne à baisser. Ce qui fait que l’impulsion est provoquée à très faibles quantités. Résultats, l’individu respire trop et dégage une quantité exagérée de dioxyde de carbone, alors que ce dernier serait vital au corps humain, selon les études du professeur Buteyko.

L’importance du CO2 dans le processus de respiration

Contrairement aux idées reçues, le dioxyde de carbone ne représente pas un danger pour l’organisme et dont il faut, par tous les moyens se débarrasser. Au contraire, lorsqu’il est utilisé à quantité raisonnable, le C02 booste le processus d’oxygénation. Un constat tiré par le Dr Buteyko, et qui est partagé par le Dr. Ferraro ainsi que d’autres professionnels de la santé, issus des quatre coins du globe.

Le scientifique K.P. Buteyko avance en effet que ce n’est pas la respiration qui permet d’instaurer le gaz carbonique à l’intérieur de l’organisme mais qu’il s’agit d’une substance élaborée par le corps lui-même, à partir de l’intérieur, suite au mécanisme générateur d’énergie.  Dans d’autres termes, sous l’action de l’oxygène et du glucose qui forme l’ATP (adénosine triphosphate), de l’énergie est créée par l’organisme, et ce, avec l’implication de l’eau et du dioxyde de carbone. Ce qui explique l’enjeu du CO2 pour l’oxygénation cellulaire.