Michel Sardou, sa vie en grand danger, la mort rôde

Michel Sardou, sa vie en grand danger, la mort rôde
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« J’ai dû être plus prudent » : Michel Sardou, sa vie en grand danger, la mort rôde. Il a eu la peur de sa vie. Voilà qui l’a amené à cette décision radicale.

Réputé pour ses chansons polémiques, l’artiste provocateur ne s’est pas fait que des amis dans le Show-biz. Michel Sardou, sa vie en grand danger, la mort rôde.

Poussé à bouts par ses détracteurs, Michel Sardou a pris une décision radicale.

Il se heurte à la critique avec plusieurs de ses titres. Pour ne citer que quelques-uns, il y a dans la foulée J’accuse, Le temps des colonies et Je suis pour. Voilà qui ont amené ses détracteurs à publier un essai, Faut-il brûler Sardou? en 1978. Ayant pris conscience de l’envergure de la haine qu’on lui portait, Michel Sardou a préféré poursuivre sa carrière avec un autre type de répertoire. Le père de quatre enfants s’est alors davantage tourné vers les chansons d’amour (citons entre autres La Java de Broadway, En chantant, Je vole).

Michel Sardou alerté par une bombe artisanale…

Ce qui a vraiment convaincu le chanteur c’est aussi la découverte d’une bombe artisanale dans une salle de spectacle située à Forest National (Belgique). Ce fait qui lui aurait coûté la vie remontait dans les années 70. « Les années d’après ont été plus consensuelles, grâce à un répertoire moins clivant », confessait-il au micro de la rédaction du Point.

« J’avais 25-30 ans à cette époque, poursuivait le célèbre artiste. J’écrivais huit chansons par jour, a-t-il ajouté. J’étais volontiers provocateur, reconnaît-il. Le fait d’être l’homme à abattre m’a galvanisé, avouait-il. Peut-être aurais-je dû être plus prudent dans le choix de certains mots« , affirmait-il avec quelques regrets.

Mis en matière de conviction politique, Michel Sardou reste le même homme. « Je sens les Français un peu perdus. Nous ne savons plus très bien où nous allons. Nos dirigeants donnent l’impression de naviguer à vue, déclarait-il au micro du Figaro. Quelle que soit la couleur politique du président et du gouvernement, ils sont pieds et poings liés, lâchait-il. Leur marge de manœuvre paraît très faible. On nous a enlevé l’envie de prendre des risques. Si j’avais 25 ans, je quitterais probablement la France« , a-t-il fait bien comprendre.