Yazid Ichemrahen, le grand pâtissier originaire d’Épernay, cambriole son propre appart’ pour toucher l’argent de son assurance. Les détails.
Yazid Ichemrahen, le grand pâtissier originaire d’Épernay, cambriole son propre appart’ pour toucher l’argent de son assurance. Il a été interpellé ce 3 novembre pour une affaire d’escroquerie.
Yazid Ichemrahen orchestre son propre cambriolage afin de toucher l’argent de son assurance.
Au cours de sa garde à vue, celui qui avait été couronné champion du monde des desserts glacés en 2014, aurait reconnu avoir mis en scène un cambriolage à son domicile parisien.
Le chef-pâtissier de 31 ans avait demandé et obtenu un remboursement de 40 000 euros de la part de son assurance à la suite d’un cambriolage survenu dans son appartement dans la nuit du 8 au 9 février.
Les enquêteurs du 1er district de police judiciaire, saisis après la plainte du principal intéressé, ont eu des gros doutes sachant que les images de vidéosurveillance affichaient Yazid Ichemrahen qui était en train de quitter son appartement dans le XVIe arrondissement de Paris à 23h30 la nuit du vol par effraction.
Il est aussitôt revenu le lendemain après-midi et c’est à ce moment-là qu’il a soi-disant constaté le cambriolage. Il a alors indiqué s’être fait voler des vêtements de luxe, les clés de sa voiture, des bijoux, une Audi RS6.
Les mêmes images dévoilent un homme capuché entré dans le hall de l’immeuble cette nuit-là avant de repartir 30mn plus tard avec deux sacs-poubelles et la fameuse Audi RS6.
En suivant la trace du véhicule, les enquêteurs se sont aperçus que la voiture a été garée dans un parking à proximité des Champs-Élysées, avant d’en ressortir le matin vers 8 heures.
Ce détail qui l’a trahit !
Pour payer le stationnement, la carte bancaire de Yazid Ichemrahen a été celle utilisée par le prétendu voleur. Il n’a maladroitement jamais déclaré qu’elle avait été dérobée.
Interpellé par les policiers, ce dernier a avoué durant sa GAV avoir mis en scène ce cambriolage en vue de toucher l’argent de l’assurance. Un acte qui selon le Sparnacien serait dû à des « difficultés financières ».
Remis en liberté, il va être jugé début 2023 pour arnaque dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Le film « À la bonne étoile » basé sur son histoire va être tourné en partie à Épernay et est attendu en février 2023.