Jonathann Daval « n’est pas un monstre » : sa mère prend sa défense et s’en prend à Alexia Daval, « Elle n’était pas parfaite »

Jonathann Daval nest pas un monstre : sa mère prend sa défense et sen prend à Alexia Daval, Elle nétait pas parfaite
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Jonathann Daval « n’est pas un monstre » : sa mère prend sa défense et s’en prend à sa défunte belle-fille Alexia Daval qui pour elle « n’était pas parfaite » !

Jonathann Daval est condamné à 25 ans de réclusion par la cour d’assises de la Haute-Saône pour avoir commis le meurtre d’Alexia, sa femme, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Cela va faire bientôt cinq ans qu’il est en prison. A l’occasion de la sortie de son livre intitulé Moi, maman de Jonathann Daval, dont la parution sera pour ce jeudi 17 novembre prochain, aux éditions Michalon, Martine Henry a accepté d’accorder une interview à nos confrères du JDD. Jonathann Daval « n’est pas un monstre » : sa mère prend sa défense et s’en prend à Alexia Daval, « Elle n’était pas parfaite » !

Martine Henry défend son fils Jonathann Daval et révèle le vrai visage d’Alexia !

« Depuis la nuit du 28 au 29 octobre 2017, c’est comme si tout était un cauchemar éveillé. Comme si plus rien ne m’appartenait », confiait la maman du meurtrier avant de souligner qu’elle avait également besoin de partager ce qu’elle ressentait.

« La réalité, indique-t-elle, est toujours plus compliquée. » Elle se sent coupable de ce qui est arrivé à son fils. « Après un tel drame, on revoit tout ce qu’il s’est passé depuis l’enfance et on se remet en question », commençait-elle par expliquer.

Martine Henry admet avoir participé à l’engrenage du mensonge dans lequel Jonathann Daval s’est enfermé.

« Avec le recul, je pense que je l’ai empêché de dire la vérité […]. Il avait essayé de me dire : ‘Je suis le mari donc le premier suspect’. […] Moi, je le coupais, je répondais que non, ça n’était pas possible. », révélait la maman du meurtrier.

« Quoi qu’il ait fait, je serai toujours là », réitérait-elle son soutien inconditionnel à son fils incarcéré. « On ne met pas un enfant au monde pour le laisser tomber au moment où il a besoin de vous », se justifiait l’assistante maternelle de profession.

« Aujourd’hui encore, mon mari et moi allons le voir un week-end sur deux. On passe le week-end sur place, c’est notre routine. Au début, racontait-elle dans le « Portrait de la semaine » de Sept à Huit, c’était compliqué parce qu’il avait beaucoup maigri, on aurait cru un squelette ».

Et puis, poursuivait-elle son récit, il y avait l’appréhension et la peur de rentrer dans un établissement comme ça, c’était très dur. Maintenant, on s’y est fait, c’est notre vie. »

Alexia Daval « n’était pas l’être parfait que ses parents ont dépeint ». « Pour elle, faisait-elle savoir, nous n’étions pas assez bien ». Celle-ci d’en dire plus à ce sujet. « Elle interdisait Jonathann de venir me voir, il devait venir en cachette ».

« Je ne cautionne pas ce qu’il a fait, mais on ne peut pas renier son enfant, je l’aime toujours »

Avec ce livre, Martine Henry « espère que certaines personnes puissent se mettre à [s]a place ».

« Si Jonathann avait parlé avant, on aurait peut-être pu l’aider », estimait-elle. « Je n’ai jamais eu à l’esprit de rejeter mon fils (…) Je l’ai porté neuf mois dans mon ventre. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait, mais on ne peut pas renier son enfant, je l’aime toujours »,concluait-elle durant son passage chez Audrey Crespo-Mara.