Harcelée sexuellement, Marion Cotillard se livre sans tabou : « On m’a demandé de faire des choses… »

Harcelée sexuellement, Marion Cotillard se livre sans tabou : "On m’a demandé de faire des choses…"
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« On m’a demandé de faire des choses… » et malheureusement, comme beaucoup d’autres femmes à travers les quatre coins de la planète, elle « n’a pas su dire non ». En effet, harcelée sexuellement Marion Cotillard, se livre sans tabou.

Invitée de Léa Salamé sur le plateau de Femmes puissantes sur les ondes de France Inter le samedi 3 juillet, la comédienne a fait des confidences surprenantes sur sa vie professionnelle. Tout au long de sa carrière d’actrice, elle a vécu des scènes totalement révoltantes…Qu’à un certain moment donné, elle a fini par « s’abandonner ». Harcelée sexuellement Marion, Cotillard se livre sans tabou.

 

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« Il y a très peu d’actrices et même de femmes qui n’ont pas subi une agression ou une quelconque violence de la part de l’homme ».

Mais cela n’a pas empêché la talentueuse comédienne d’exercer merveilleusement bien son métier dans le cinéma et faire briller son art. « Je pense qu’il y a très peu d’actrices et même de femmes qui n’ont pas subi une agression ou une quelconque violence de la part de l’homme« , déclarait-elle au tout début de ses confidences.

« Dans un contexte de travail, on m’a demandé de faire des choses…« 

Par ailleurs, si elle a appris à mieux « se protéger assez pour que ça ne tourne pas trop mal« , Marion Cotillard a avoué qu’arrivée à « un certain degré« , elle « n’a pas su dire non« . « Dans un contexte de travail, on m’a demandé de faire des choses… J’étais dans cette croyance qu’une actrice, c’est quelqu’un qui s’abandonne et qui est dans le don de soi« , confiait-elle face à une Léa Salamé très compatissante.

 

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« J’ai eu cette force, qui vient je pense de la pureté et de la simplicité de ce que j’ai reçu dans mon enfance et puis du parcours aussi que j’ai eu face à d’autres agressions, qui n’étaient pas liées au métier« .

Des propos qui se rapportent indirectement à Jean-Claude Brisseau. Le réalisateur a été condamné par la justice pour agressions sexuelles au courant de 2005 pour une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis ainsi que 15 000 euros d’amendes.